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Danielle

J’avais 61 ans lorsque j’ai reçu le diagnostic de maladie d’Alzheimer, il y a un peu plus d’un an. Quand j’ai commencé à manifester les premiers symptômes, ça me faisait peur. J’espérais que ce n’était pas ça. J’étais déjà familière avec cette maladie, puisque mon père en était décédé peu avant.

Ce jour-là, je suis allée à l’hôpital pour rencontrer mon médecin, le même qui suivait mon père. Étonnamment, lorsqu’il m’a annoncé que j’étais atteinte de la maladie, j’ai pris le temps d’analyser la situation, puis j’ai décidé de me retrousser les manches et de continuer à avancer. Ça a été plus difficile pour mes filles et ma mère, qui ont beaucoup pleuré.

Même si mes proches savent que j’ai la maladie, je dois avouer que je n’aborde pas souvent le sujet avec eux. Je ne veux pas leur faire de la peine ni leur faire peur. Je crois que les gens qui m’entourent sont plus inquiets que moi-même à propos de ma maladie. Quand j’ai reçu le diagnostic,  j’ai appelé Nathalie, ma conseillère à la SAE (que j’avais déjà rencontrée pour discuter de mon rôle de proche aidante de mon père), afin de bénéficier d’une oreille neutre avec qui discuter de ce qui m’arrivait. Elle m’a beaucoup aidée.

Heureusement, je suis bien entourée. Mes filles, ma famille, mon amoureux et mes amis sont toujours là pour moi. Comme avant, je suis une personne rieuse, pétillante et dynamique. Je pratique plusieurs activités, je mène une vie sociale active et j’ai toujours beaucoup de plaisir dans la vie!

Lorsque j’ai rendu mon permis de conduire sur le conseil de mon médecin, ça m’a fait un petit pincement au coeur. Apprenant cela, mes amis se sont mis à m’appeler, en proposant de venir me chercher pour faire des sorties. Je suis comme une princesse, j’ai toujours un chauffeur! Notre entourage et l’amour qu’ils nous donnent est très important. J’ai de la chance d’être si bien soutenue.

Je demeure maintenant dans une résidence, et j’ai remarqué que souvent, les gens ne me croient pas quand je mentionne que j’ai l’Alzheimer. Ils pensent que je suis trop jeune pour vivre avec cette maladie! Les gens sont certains qu’il s’agit d’une maladie de personne âgée. Je ne m’en fais pas avec ça. À la résidence, je désennuie les gens. Je suis toujours prête à les aider. Ma mission : les rendre plus joyeux.

Mon grand espoir, c’est que des percées scientifiques soient faites. Je crois énormément à l’importance de la recherche. Je suis d’ailleurs prête à participer à des essais cliniques pour faire avancer la science.

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