Alain
Ma mère était âgée de 65 ans et ma sœur de seulement 48 ans quand elle a reçu son diagnostic de maladie cognitive. C’est beaucoup trop jeune pour voir son futur glisser entre ses doigts.
Les réactions
Ma mère et moi avions remarqué depuis un bon bout de temps ce qui se passait, alors ça n’a pas été vraiment une surprise. Disons qu’à 48 ans, une jeune famille, pleins de projets en tête, et avoir vu ma sœur dépérir…ça été une bombe pour ses proches !
Attitudes du public
Je trouve (peut-être à tort) que l’attitude des gens à beaucoup évolué. Mais dans mon quotidien, quand j’en parle, je ne connais personne qui ne soit pas touché par cette maladie. Si vous saviez le nombre de personnes, qui m’abordent personnellement ou un de mes employés pour me remercier d’avoir fait une bière pour cette cause!
Comment mieux sensibiliser
Il faut en parler de toutes les façons sur toutes les plateformes. Pour toucher les gens maintenant ce n’est plus comme avant! Il faut être ingénieux et se servir de plusieurs canaux de communication pour discuter.
La stigmatisation
Je crois que le plus difficile pour ma sœur et surtout pour son conjoint est l’isolement. Consciemment ou non, il est de plus en plus difficile de faire des activités avec ses amis et la famille. Les gens sortent de moins en moins et l’isolement s’installe insidieusement. La vie va très vite aujourd’hui et c’est facile de ne pas avoir le temps d’aller voir des proches.
Médias
VOICI MES CONSEILS POUR VOUS AIDER À COMPRENDRE :
- Un problème cognitif ne veut pas dire perte de sentiment.
- Continuez d’aimer la personne; de lui parler sans rien changer.
- Même si vous pensez que la personne ne vous reconnaît plus, ce n’est pas grave : votre présence lui fait du bien.
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