Michel
En 2015, j’ai reçu un diagnostic de troubles neurocognitifs. J’ai eu peur, j’étais anxieux et je me posais plusieurs questions quant à mon avenir.
Tout cela s’est atténué lorsque j’ai reçu l’aide de mon médecin. Je n’ai pas attendu bien longtemps avant de le voir et la collaboration entre le neurologue et le psychiatre fut excellente. Chacun d’eux a offert d’excellents conseils à ma famille et a démontré beaucoup d’empathie, j’ai senti qu’ils avaient une grande volonté de m’aider.
Après mon diagnostic, ma femme a également ressenti de l’anxiété et a cherché à en savoir plus sur les maladies cognitives. Malgré cette inquiétude, elle et mon fils m’ont beaucoup soutenu et se sont tenus à mes côtés.
J’ai dû abandonner une partie de mon ancienne vie. J’avais moins d’énergie. J’éprouvais aussi des difficultés à suivre les autres et à participer aux activités que j’aimais dans le passé. J’ai vécu beaucoup de changements dans ma vie de tous les jours.
C’est important de parler ouvertement aux autres de sa maladie. Cela m’a pris du temps avant de pouvoir annoncer mon diagnostic, j’avais peur que les gens me regardent différemment. Je crois que vous devez aussi l’expliquer aux personnes de votre entourage, même aux jeunes enfants, s’ils sont en âge de comprendre. Je conseille également de participer à des ateliers.
Il y a maintenant plus d’informations, de conférences et de documents, sans oublier une plus grande prise de conscience sur la réalité des aidants. Je crois que c’est important de continuer à en parler.
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