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Tanis

Je suis atteinte d’une maladie cérébrovasculaire, mais on ne saurait pas le dire en me voyant. Quand je sors, je n’ai pas peur de dire que j’ai une maladie cognitive pour recevoir l’aide dont j’ai besoin.

Cela fait quelques années maintenant que j’ai reçu le diagnostic, mais je gère très bien la situation. C’est vrai que j’observe des changements chez moi, mais j’habite encore dans mon propre appartement et je fais du bénévolat dans un refuge pour animaux. Je participe également à mon groupe de soutien à la Société Alzheimer. Ce groupe a été une véritable bouée de sauvetage pour moi; l’excellent encadrement et les amitiés solides que j’y ai nouées m’ont aidée à préserver ma force d’esprit.

J’ai de la chance de pouvoir encore être indépendante et de crois que je vis bien. J’ai des amis qui comprennent. Si, au cours d’une conversation, un mot m’échappe, je dis « ça va, tu vois ce que je veux dire! » Mes amis ne me demandent pas de trouver le mot qui manque.

Les gens doivent savoir qu’ils peuvent parler à une personne atteinte d’une maladie cognitive. Nous souhaitons être bien traitées… et non comme si nous étions des personnes instables ou folles. Mais parfois, il est difficile de nous différencier d’autrui, car on ne se déplace pas nécessairement à l’aide d’un fauteuil roulant ou avec une canne blanche. Aussi, si j’éprouve de la difficulté avec quelque chose, comme trouver un produit dans un magasin, j’explique au préposé que je suis atteinte d’une maladie cognitive. J’ai découvert que les gens étaient contents d’aider les autres.

Je crois qu’en étant honnête, on peut sensibiliser les personnes qui pourraient ne pas comprendre les maladies cognitives. Une fois qu’elles nous voient comme ayant parfois besoin d’un peu d’aide, elles nous voient comme ce que nous sommes : des personnes atteintes d’une maladie cognitive qui vivent leur vie à leur manière.

Commentaires

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therese Filion il y a 1561 jours

Un gros merci de partager ce témoignage. Mon conjoint a été diagnostiqué d'angiopathie amyloide il y a de 8 ans après un 1er ICT à 57 ans. Il y a 2 ans il en a fait un autre majeur, et depuis les troubles cognitifs se sont accentués. Je ne savais pas que la société Alzeihmer soutenait ces cas, et je suis bien heureuse de le découvrir par votre témoignage que nous pouvons y trouver information et soutien comme ce type de diagnostique ne semble pas très connu.

Voici mes conseils pour vous aider à comprendre :

  • Se construire un réseau de soutien sur lequel on peut compter. Vous pourrez y partager vos émotions et compter sur l’aide d’autres personnes.
  • Trouvez des informations et cherchez une seconde opinion. Cela fait partie de votre travail.
  • Chérissez chaque moment que vous partagez et chaque souvenir que vous avez avec les membres de votre famille.
  • Faites preuve de patience et de compassion. Les membres de votre famille ont besoin que vous affrontiez les nombreux changements qui accompagnent la maladie.
  • La vie peut être folle. Prenez votre temps et prenez soin de vous à mesure que vous affrontez vos problèmes.
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